Écrire un livre : Expériences et conseils
Quelques conseils en toute simplicité suite à l'expérience de l'écriture de mon livre.
LITTÉRATURE
Lenine Mc Donald
12/9/20255 min read
Écrire un livre : Expérience et conseils
Voilà que je me lance dans les conseils pour écrire un livre. Je suis passé par cette étape et je sais que ce n’est pas forcément chose facile. Seulement, j’ai toujours eu l’envie de partager. Si vous vous retrouvez sur ce blog, c’est que l’aventure vous tente et que vous êtes à la recherche d’informations. Laissez-moi vous proposer quelques conseils et vous offrir mon expérience en toute simplicité.
Travailler et Posséder les bases de l’écriture
Bien sûr je ne vais pas vous apprendre à écrire, mais cela fait partie de la base. Il faut avoir des kilomètres de petits écrits au compteur, des lettres, des pensées ou un journal secret, des textes qui racontent une petite histoire, des chansons… cela représente un entraînement qui affine son style et sa vision littéraire, ce sont les gammes de l’écrivain !
Ce n’est pas un secret non plus, il faut aimer lire, c’est un tout ! On a jamais vu un musicien ne pas écouter ce que font les autres. Aller à la rencontre de différents univers vous enrichit, vous et votre prose. Cela aidera à définir vos propres envies. Du roman historique aux histoires fantastiques, des « polars » aux histoires rocambolesques, il reste tout à inventer, à vous de choisir le style qui vous attire le plus. Tout part de l’angle de notre regard sur le monde. À travers la littérature, on ne fait finalement que se raconter.
« Un roman est un miroir qui se promène sur une grande route. » Stendhal
Définir le fil de l’histoire
Il est important de visualiser un plan global de votre roman. Cela doit exister au minimum dans votre esprit. Prenons comme métaphore la préparation d’un séjour touristique qui représente une destination rêvée. Vous ne vous levez pas un beau matin et débarquez à l’aéroport en disant : « Allez, je pars aujourd’hui pour l’Islande ! » Sans même avoir pris le billet d’avion…
C’est exactement la même chose pour un livre. N’oubliez pas que le risque de perdre le fil de l’histoire et la motivation peut vous décourager. Je vous engage à préparer et choisir le chemin que vous voulez emprunter parce qu’il s’agit d’un véritable voyage intérieur ! Le point de départ, la manière dont vous allez raconter le périple, l’itinéraire et l’arrivée demandent un minimum d’organisation.
Dans la mesure du possible, essayez d’imaginer à quel public le livre s’adresse. On parle toujours un peu de soi à travers nos écrits. L’imagination naît, qu’on le veuille ou non, de notre vécu et notre envie de le partager. Il semble plus facile pour un premier livre de s’appuyer sur une histoire vraie ou que vous avez vécu en partie. Plus vous inventez votre histoire, plus il sera important de planifier et définir précisément les éléments de la narration.
Écrire : pas un jour sans une ligne
Invitez d’abord votre esprit à se détendre pour cette aventure et lui ouvrir les portes de la créativité. Se libérer des tracas de la vie quotidienne est essentiel. Vos pensées doivent vagabonder où bon vous semble. Écrire demande de se mettre en mouvement, parfois même physiquement, en effectuant une marche avant, par exemple. Le corps occupé laisse la place à l’imagination de l’esprit. Le déplacement ouvre le voyage intérieur. Pour ma part, je n’ai jamais écrit autant que dans un train qui avance. Cela permet de se mettre dans sa bulle et de laisser courir les mots.
Créer certaines habitudes devient une préparation, comme un échauffement. Beaucoup d’auteurs débutent leurs séances ainsi. Chaque fois que l’on se place devant son ordinateur, une machine à écrire ou une feuille blanche, l’instant doit devenir solennel, un temps que l’on s’accorde pris sur le reste du monde dans l’antre de son jardin secret. Rendre presque unique ce moment permet une concentration totale sur ce que l’on raconte. Bien sûr, il arrive parfois qu’une phrase ou une pensée s’impose et qu’on la pose en vitesse sur le coin d’une table entre deux rendez-vous. C’est même plutôt bon signe, l’envie revendique sa place. Offrez-vous le plaisir de disparaître dans votre univers !
Conserver bienveillance et obstination pour son roman
J’ai toujours noirci des pages depuis très longtemps. J’ai écrit des petites histoires, quelques nouvelles et beaucoup de textes de chansons. L’écriture est un espace où je me sens libre et où je pose les mots comme je le souhaite. Je suis seul avec moi-même et j’ai réussi à éviter les querelles avec mon ego. On s’apprécie plutôt bien. : -)
Je dis cela parce qu’il est important de s’autoriser et s’apporter la confiance. Croyez-moi, ce n’est pas toujours évident. C’est une des toutes premières barrières à franchir.
Ne vous jugez pas mal dès la première ligne. Profitez de l’instant vous aurez le temps après d’être critique. Si vous êtes au début de ce long processus d’écriture, soyez indulgent envers vous. C’est un facteur à ne pas négliger. Il est même essentiel et demande de la patience. On ne devient pas un auteur en deux jours ! Pour écrire mon livre, cela m’a pris quatre années des premiers textes à la finalisation. Il faut écrire le plus régulièrement possible. Ce travail-là reste une des clés de l’aboutissement d’un projet, ne lâchez jamais.
Savoir s’entourer pour son travail d’écrivain
Lisez et relisez-vous autant de fois que vous le voulez. Laissez de côté un jour ou deux un passage et lisez-le à haute voix et partager le avec des personnes de confiance. L’écriture n’est pas seulement un travail solitaire. Avoir des avis extérieurs fait prendre conscience des oublis ou erreurs du texte. Bien souvent, on est trop impliqué pour avoir le recul suffisant. Une personne qui découvre un texte va tout de suite être interpellée puisqu’il possède un regard totalement neuf.
N’ayez pas peur de soumettre votre texte et acceptez les critiques constructives. Cela permet d’échanger et de nourrir le propos et l’histoire, parfois même d’avoir la petite idée qui améliore grandement un passage. Regardez le nombre de remerciements à des proches dans tous les livres que vous pouvez ouvrir, ce n’est pas par hasard. Tout le monde a besoin de premiers lecteurs pour affiner le contenu du texte. Choisissez-les bien ; ils apporteront une aide et un soutien important.
Parlons d’un détail qui n’en est pas un… l’orthographe et les tournures de phrase. On ne peut pas négliger la base d’un travail bien fait. Quand on est dans la construction d’un récit, on est pratiquement concentré dessus et souvent la grammaire nous échappe par moments. C’est tout à fait normal et il faut revenir dessus bien après. Si vous avez un très bon ami littéraire qui accepte de vous corriger l’essentiel, c’est bien mais pas suffisant.
Il existe des correcteurs performants qui vous feront gagner du temps, n’hésitez pas à vous en servir. Il peut rester quelques coquilles mais présenter un travail sans faute à qui que soit permet de ne pas être mis de côté pour des fautes d’orthographe. Un texte qui en comporte reflétera de la négligence et sera mal jugé avant même une éventuelle lecture.
Vous l’avez compris, les maîtres mots sont : organisation, persévérance, régularité et savoir prendre du recul ! Mais n’oubliez pas pour autant le plus important : l’envie ! Si vous êtes arrivé au bout de l’exercice, je vous en félicite ! Savourez la fierté de votre ténacité et profitez de cette étape franchie.
J’espère vous avoir apporté une petite pierre à votre édifice. N’hésitez pas à me laisser des commentaires et bon courage pour votre projet !
Et si vous souhaitez en savoir plus sur moi et mes écrits, je vous invite à visiter mon site.